La Mauritanie compte limiter les conséquences négatives de la drépanocytose:

Les autorités sanitaires mauritaniennes cherchent à limiter les conséquences néfastes de la drépanocytose, maladie génétique qui frappe chaque année 300 000 enfants et provoque des décès précoces, des souffrances et des invalidités, indique-t-on, à Nouakchott, de sources officielles.

La drépanocytose "constitue un véritable problème de santé publique majeur dans le monde et en Afrique en particulier", a déclaré Sidi Ali Ould Sidi Boubacar, secrétaire général du ministère mauritanien de la Santé à l’occasion de la commémoration de la journée de lutte contre la drépanocytose.

Le responsable mauritanien a rappelé que les raisons de la persistance de cette maladie en Mauritanie sont "le manque de diagnostic précoce, de prise en charge appropriée et la méconnaissance de la maladie par les populations, les autorités et les professionnels de santé".

Ould Sidi Boubacar a enfin plaidé pour la reconnaissance de cette maladie comme priorité en santé publique.

Une association mauritanienne apporte son assistance à une centaine de malades drépanocytaires, en axant son action sur la sensibilisation, l’éducation et la prévention de cette maladie. Pour la présidente de cette association, Mme Mariem Wane, " l’ignorance, la faible sensibilisation et la stigmatisation ont toujours contribué à faire de la drépanocytose une maladie infamante" en Mauritanie.

(Xinhua)
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