L’Agence Nationale pour les Etudes et de Suivi des Projets (ANESP) vient de monter en galon, lors de la réunion du Conseil des Ministres du 27 août 2009, en passant de la tutelle du Premier Ministère à celle de la Présidence de la République.
Un nouveau directeur général, Directeur Général, Mohamed Yahya Ould Horma, titulaire d'une maîtrise en droit privé, est nommé à la tête de cette nouvelle structure, sans aucun démérite pour celui qui était déjà là, Bâ Abdoulaye, un homme qui a fait preuve de beaucoup d’engagement politique aux côtés du Président, tout le long de la Fronde, et de bonne gestion des affaires publics, à la direction générale de l’ENER (Etablissement national d’entretien routier).
Mohamed Ould Abdel Aziz qui pose-là le deuxième jalon de sa politique de reprise en main des affaires économiques du pays, a bien fait de placer cette Agence au rôle stratégique sous sa tutelle directe.
D’aucuns pensent que le départ de Bâ Abdoulaye qui laisse une impression de goût d’inachevé à la tête d’une Agence dont il n’a pas eu le temps de mettre en place l’ensemble des rouages, ne peut être un désaveu pour lui. S’agit-il, tout simplement, d’une mise en réserve pour une mission d’un autre genre.
En tout cas, le Président de la République, promoteur d’une Mauritanie Nouvelle qui consacre le seul mérite des hommes et femmes qui sont prêts à accompagner ce projet, sait qui a fait quoi, à Nouakchott et à l’intérieur du pays.
A Bababé, la mise en réserve de Bâ Abdoulaye – puisqu’il ne peut s’agir que de cela – a provoqué une onde de choc au sein de populations qui reconnaissent à ce cadre tout le bien que la moughataa lui doit. Tous espèrent que le seul cadre vraiment valable de la moughataa ne tardera pas à reprendre du service pour une mission beaucoup plus exaltante.
Abou Dieng
source www.cridem.org
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