Hier jeudi, le village de Dioudé, situé à 3km de Bababé a été le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et les populations. Ce regrettable incident qui a duré plusieurs heures fait suite aux dégâts répétés causés par des animaux à l’endroit des champs villageois.
Les agriculteurs de cette localité avaient à maintes reprises mis en garde les propriétaires des animaux nuisibles de les garder au risque de créer des malentendus.
Les pauvres agriculteurs n’en pouvaient plus d’une situation qui perdure sans que les autorités locales qui sont informées de l’ampleur des préjudices prennent les dispositions qui s’imposent pour protéger les sources de vie des agriculteurs de la divagation répétée et volontaire des mêmes animaux.
Les populations se sont finalement résignés de garder les bêtes jusqu’à trouver une solution juste. Avertis par les propriétaires du bétail, le commissaire et ses hommes sont venus dans le village sommer les habitants de restituer les animaux.
Les populations ont refusé de répondre à un appel qui à leur avis, n’empêchera pas les troupeaux de venir paître dans leurs champs. Le commissaire de police de Bababé a des tirs de sommation pour intimider les habitants sans succès. Les autorités de Bababé ont envoyé des renforts de la gendarmerie pour tenter de résoudre le différend, mais sur le dos de qui ?
De tels incidents sont monnaie courante dans la vallée et sont à l’origine de grands conflits intercommunautaires que l’Etat est appelé à éviter à tout prix à l’heure où il fait de l’unité nationale et de la réconciliation son cheval de bataille.
RQ
source cridem
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