La dot est devenue le sujet de débat par excellence dans
tous les recoins de la ville. Le mot " dot" ne quitte pas des lèvres
des plus renseignés du sujet.
Certaines applaudissent la décision sage des notables,
tandis que d'autres se contentent de se lamenter sans savoir réellement quoi
dire à ce sujet qui mérite d être traité avec beaucoup de délicatesse. A leur,
entendre on dirait qu'elles se plaisent d'être l'objet d'une valorisation
spontanée mais au fond d'elles, elles se sentent ridiculisées du fait que tout
le monde sait que désormais, elles sont prix fixe dans les grandes surfaces,
les petits commerces et également sur les étalages du marché local comme le
prix du poisson qui a récemment été fixé par la mairie( mairie et quelques
responsables de la ville) et les vendeurs du produit à la seule différence ,le
prix de la femme a été fixé sans le consentement d'au moins d’une d’entre
elles.
Pensons à remédier au taux de divorce record des localités
environnantes. Éduquons nos fils et filles des dangers du divorce.
Sensibilisons nos fils et filles, avant de sceller, un mariage sur la place et
le rôle que doit occuper chacun d'entre
eux afin d'éviter de prendre le mariage à la légère et de divorcer à la
première altercation. Le divorce est, et doit rester, le dernier recours.
Kadia Abba Ba
correspondante Bababé
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