La journée internationale de la femme a été célébrée dans les trois communes relevant du département de Bababé avec deux semaines de différé. C’est peut être ce qui a proféré à l’événement ce cachet particulier.
Prés de trois cent femmes ont participé aux conférences et débats organisés successivement le 26,27 et 28 mars dans la commune de Bababé , d’ Aéré Mbar et d’El vor .
C’est le maire de la commune centrale M. Ba Abdoulaye Mamadou qui a donné ce 26 mars à l’ hôtel de ville de Bababé le coup d’envoi de la cérémonie.
Puis c’est autour de la première Adjointe Ba Hapsa Abdoulaye ; coordinatrice de l’antenne départementale du ministère des affaires sociales de l’enfant et de la femme (MASEF) de faire l’historique de la femme africaine en général et de la femme mauritanienne en particulier avec ses difficultés rencontrés dans la vie quotidienne et surtout sa totale ignorance de ses droits et devoirs .Elle a surtout insisté pour une meilleure participation des femmes dans la vie active .Elle dira en substance que sont les femmes qui procréent, ce sont elles qui subissent à bas âges les mutilations génitales ,les mariages précoces et certains travaux forcés.
Elle terminera son discours en suggérant aux femmes participantes de créer des systèmes alternatifs pour les n’ayant pas eu la chance de fréquenter l’école et leur possible accès aux services sanitaires de base en créant entre elles des mutuelles de santé, des centres d’alphabétisation en langues nationales. Enfin la coordinatrice départementale de MASEF exhorte aux participantes d’établir un plan de suivi de ces activités pour évaluer les impacts au niveau des trois communes. La création d’un centre départemental appuyé par le MASEF, l’AMDH et la World vision serait à l’étude après la fin des activités.
Djiggo Moussa ; chef d’antenne locale d’AMDH a surtout accès son intervention sur les droits Humains en général et de la femme en particulier . Il dira en substance que de nouvelles lois sont en mouture. Il a également attiré l’attention des femmes présentes sur les nouvelles dispositions de lois qui interdisent les mariages précoces ,la maltraitance des femmes par leurs maris et des lois qui rendent obligatoire la scolarisation des filles .Pour mieux s’occuper des difficultés des femmes au niveau de la moughataa,M Djiggo préconise la création d’un centre d’écoute doté d’un avocat et d’un médecin et qui fera office de « tribunal local » .
M Ball Oumar Hamath et M Mbaye Abdrahmane respectivement Directeur d’école et représentant d’une ONG locale agissant dans le domaine de l’enfance ont chacun à son tour fait un tour d’horizon de la situation des enfants en général et de la jeune fille en particulier avant de dresser un bilan lourd par rapport aux comportements des pères et mères de famille qui ne s’occupent ni du sort de leurs enfants encore moins de leurs encadrements.
A la fin des journées il na été demandé aux trois communes du département (Bababé, HaéréMbar et El Vor) d’envoyer des délégués pour loa formation d’un bureau départemental.
Armya Dem
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