En France, une dame a été condamnée en prison avec une amende pour la simple cause avoir jeté un chat dans une poubelle.
Quel doit être le sort de nos investisseurs, dans un pays musulman bien sur, qui cherchent à chasser ces pauvres populations du département de Lao( Bababé ) en voulant reccuperer leurs terres cultivables qui sont la seule raison de leur existence car ces derniers n’ont aucune autre ressource de substitution.

Plusieurs questions attirent l’attention des observateurs.
Qui est caché derrière cet état de fait ? Comment peut-on justifier que des localités regroupant prés de dix milles personnes soient privées de leur unique source de survie au profit d’un malhonnête investisseur ne visant que son intérêt personnel. ?
Ces populations de Lao sont toujours et demeurent citoyens ayant pour devoir contribuer à la paix et à la stabilité durables du pays. Respectueux de la loi, ne veut pas dire faibles comme le prétendent les Mauritaniens d’aujourd’hui. Une fois cet état de fait se réalise, sera une source génératrice de conflits dont les conséquences seront difficilement évaluables.
Si la mise en valeur de ces terres est prévue, pourquoi pas répondre à la demande de ses citoyens de Lao qui avaient interpellé bons nombres de responsables de l’Etat y compris des présidents de la République notamment Maouiya Ould Sid Ahmed Taya, Sidi Ould Cheikh Abdallahi et tout récemment Mohamed Ould Abdel Aziz, au profit des citoyens propriétaires pour leur assurer une sécurité alimentaire leur permettent de lutter contre la pauvreté dans laquelle ils vivent depuis des décennies.
En guise de réponse à cette demande, l’Etat demande à ses pauvres citoyens de fournir des preuves administratives pour justifier leur appartenance.
Quand est-ce que les autorités Mauritaniennes ont commencé de délivrer des permis d’occuper des terrains servant d’habitation. Quant à celui des terres cultivables, les seules preuves se résument en ces termes : « Nous les avons hérité de nos ancêtres ». Qui peut aujourd’hui dans toute l’étendue du pays justifier l’appartenance d’une terre cultivable.
A nos jours, on n’arrive même pas à délimiter les frontières entre les pays. Ce fut le cas de notre pays et le Mali plus précisément dans la zone de Voulaniya (Moughataa de Kobeni ), ou l’on trouve des villages dont un quartier est revendiqué par le Mali et l’autre par la Mauritanie.
Ces terres appartiennent à leurs propriétaires en vertu de l’histoire, de la situation géographique et des textes héritiers du colons qui sont aussi intangibles comme les frontières.
Mentionnons que l’avis au public n° 001 du 24 Novembre 2010 par lequel l’Etat met à la disposition de certains investisseurs malhonnêtes non identifié d’une zone du Walo du département de Bababé dont la superficie n’est pas aussi précisée et sans le consentement de leurs propriétaires, cherche à engendrer de graves problèmes sans se soucier des conséquences qui en résulteront..
Qui pourrait imaginer que la bagarre entre les éleveurs et cultivateurs Mauritaniens résulteraient en 1989 aux événements Mauritanie et Sénégal. L’Etat doit beaucoup réfléchir avant de mettre en exécution ce projet. Ca peut faire très mal.
Sylla Abdoulaye,Gendarme
Retraité.
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