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26.3.10

Lettre Ouverte

Il est clair que la sincérité du son Excellence Ould Abdel Aziz ne pet être remise en cause. Sa volonté de redorer le blason d’une Mauritanie robustesse non plus. Mais certains agissements de certains hommes nous rappellent à chaque fois « les fâcheuses méthodes » de « l’ère Ould Taya ».

De ces hommes encore nostalgiques du règne Taya, en fait partie le proviseur du lycée de Bababé, M. Khalifa Ould Walati. Alors, profitant du mot d’ordre de grève lancé les 15, 16 et 17 de ce mois, ce chef d’établissement rustique, hautain, distant de son personnel nègre et passant le plus clair de son temps à Nouakchott que dans son lieu de travail, ne cesse de commettre gaffes et maladresses (Et je mesure bien mes mots).

En effet, avant même la grève, (comme il est de tradition des directeurs de convoquer et de discuter avec des professeurs en vue de les amener à renoncer à suivre le mouvement de grève.

Peut-être normal, car parfois soucieux de la stabilité de leurs établissements), cet inculte de la chose publique et du droit n’a pas lui hésité à adopter une autre ligne de conduite en ne convoquant et dialoguant, au vu et au su de tout le monde que mes collègues et frères arabes. Aux autres, peut-être tant pis ! Une attitude vraiment ségrégationniste pour tout dire !

Ce même proviseur dont on dit de lui, un proche du secrétaire général du ministère de l’enseignement secondaire et supérieur, n’a pas hésité encore une fois, le jour même de la grève de faire remplacer deux professeurs grévistes, l’un coordinateur de matière (physique chimie) en même temps laborantin de l’établissement et l’autre coordinateur de français, par d’autres profs nègres cette fois-ci à défaut d’en trouver du côté de ses « frères de race ».

Alors que les coordinateurs sont désignés selon une circulaire du ministère par des critères et parfois même par consensus entre collègues. Il défait quelque chose dont il n’a pas du tout fait.

C’est dire alors que si rien n’est fait dans l’urgence, le lycée de Bababé risque de sombrer dans les ténèbres. Un établissement qui avait pourtant connu le rayonnement grâce à la clairvoyance et à l’esprit d’ouverture de ses ex-directeurs Ahmed Ould Boïlil (actuellement au lycée d’Alleg) et de Gako Abdoulaye (actuellement au collège de Sarandogou). C’était aussi un lycée où on se côtoyait tous en parfaite symbiose sans distinction de races ou d’ethnies.

source cridem
Bâ Aliou Silèye
Professeur au lycée de Bababé

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